Cross-échecs

Cross-échecs

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Le cross-échecs

Le « cross échecs », ou « échecs sportifs », permet de combiner pratique du sport physique et jeu d’échecs.

Sport pratiqué indifféremment en plein air ou en salle, pour améliorer sa condition et ne pas se limiter à « seulement réfléchir » et « plus s’amuser » sont les deux (très bonnes) raisons souvent citées pour s’essayer au cross-échecs, et pour s’y entraîner.

Cross Echecs enfant

Réfléchir rapidement et réfléchir en étant essoufflé peut s’avérer utile, et un excellent terrain de jeu pour s’exprimer.

Pour les professeurs de sport familiarisés avec les échecs, cette variante étonnante est même applicable dans leur discipline, à l’école.

Cross Echecs 2

Le principe est en fait simple, il suffit de disposer d’une pendule d’échecs, d’un jeu, et deux tables assez éloignées l’une de l’autre :

On place donc la pendule sur la table différente de celle ou se trouve jeu, à bonne distance de préférence.

Cross Echecs 5

A chaque coup joué, le joueur doit trottiner (ou éventuellement courir) pour arrêter sa pendule et enclencher le temps adverse, puis revenir à l’échiquier pour effectuer le coup suivant joué par son adversaire, qui effectue en décalé les mêmes allers et retour.

Au premier coup, le joueur avec les noirs déclenche la pendule, il ne se trouve donc pas face à l’échiquier au départ. Il va s’efforcer de le rejoindre dès qu’il aura appuyé, pour répondre aux blancs, qui dès qu’ils ont entamé, courrent vers la pendule, et les deux joueurs se croisent donc à mi chemin.

Cross Echecs 4

Il est courant qu’un des deux joueurs rattrape l’autre à la course, cela implique que la pendule fait écouler le temps d’un seul adversaire, ce qui doit le faire accélérer, sans grand espoir de « semer » son poursuivant s’il est plus rapide ou joue très rapidement. Cela est possible, mais doit être prévu au niveau du temps alloué, pour que le joueur ne s’épuise pas excessivement.

Cross Echecs 6

2 solutions sont possibles pour anticiper cette situation : soit un joueur doit tout le temps appuyer sur la pendule, au risque de se faire « courser » par l’adversaire, soit le joueur a le choix d’appuyer ou non : il peut alors réfléchir un peu et jouer un coup qui incite l’adversaire à réfléchir, afin d’aller appuyer et d’inverser la tendance.

Mais gare à la précipitation : un jeu précipité peut aussi entraîner une erreur impardonnable, voir irrécupérable. L’essentiel n’est donc pas toujours de courir !

Cross Echecs 3