Ronde 3 : tout va bien chez les garçons, mais les filles ont manqué un pénalty

Très bons résultats de l’équipe de France :

La France s’est permise de faire tomber l’Arménie, qui compte dans ses rangs Levon Aronian (2805, un des meilleurs joueurs du monde), et 3 joueurs à plus de 2650. On s’acheminait vers un solide 0-0 (match défensif), lorsque les deux derniers échiquiers prenaient sensiblement l’avantage. Et finalement, c’est Fressinet qui marquait dans les arrêts de jeu, alors que Romain Edouard avait répété les coups en connaissance de cause.

2 nulles solides de Vachier-Lagrave et Bacrot aux 1 et 2, donc, victoire de Fressinet au 3 et nulle de Edouard au 4 : victoire 1 à 0.

La suite de l’article a failli être écrite ainsi :

« Et chez les filles, c’est la Russie qui est tombée. Avec la fraîchement naturalisée Kateryna Lagno (2540, récente championne du monde de parties rapides), Valentina Gunina (2480, et tout juste championne d’europe à 25 ans), Alexandra Kosteniuk (ex championne du monde) et Olga Gyria.

Sophie Milliet obtenait une position gagnante (+4) et optait pour une suite gagnante un peu plus simple à concrétiser, les noirs étant ficelés. Très solide match de Marie Sebag, qui gagne avec les noirs au premier échiquier, et de Mathilde Congiu, qui assure la victoire finale de l’équipe avec un pion de plus. La défaite de Pauline Guichard contre Kosteniuk aura été anecdotique. »

L’article aurait pu, aurait dû, allait être écrit ainsi. Il était écrit… Mais il n’en fut pas ainsi. La France était bien partie, avec 2 parties gagnantes aux 2 premiers échiquiers,

mais finalement, changement de dernière minute, donc, car la France a finalement perdu, contre toute attente, et en dépit d’une situation idéale. Il faut quand même bien dire la vérité, même si elle décevante en l’occurrence. L’article final est donc le suivant :

« Sophie Milliet, malgré une évaluation à +2,79 en sa faveur mais en léger manque de temps, faisait nulle. Tout de suite après, Marie Sebag, au moment de conclure sa superbe partie (+13, ou au moins +6), en manque de temps elle aussi, manquait l’uppercut, et faisait nulle également. 2 points qui s’envolaient. Pauline Guichard, à ce moment là de la partie, ne pouvait pas faire de miracle. Et Mathilde Congiu, avec un pion net de plus mais des fous de couleur opposée, ne cherchait pas à l’emporter. »

Défaite 1-0, donc, alors que la France aurait dû mener 2, voire 3 à 1. Cruelle désillusion, donc, quand on voit la configuration de la partie.

Maintenant, il reste à oublier tout cela et à l’emporter à nouveau pour se relancer parmi les équipes de tête. Chez les garçons en revanche, c’est bien parti.