LE JEU
Il est divisé en 3 parties dont les limites restent souvent très vagues :
– le début de partie ou ouvertures,
– le milieu de partie où les stratagèmes, combinaisons et autres tactiques commencent à se dessiner,
– les fins de parties qui se terminent par la perte, le gain ou par la nullité.
LES OUVERTURES
C’est le nom donné aux premiers coups joués par les Blancs, la plupart du temps, mais parfois aussi par les noirs, qui caractérise le « premier tournant » ou choix d’orientation dans une situation connue par la théorie.
On donne le nom de l’ouverture au joueur qui l’a inventée ou développée, de sa nationalité ou de la ville où elle a été jouée pour la première fois, ou un nom en lien avec sa caractéristique ou son invention.
Exemple d’ouvertures: Ouverture viennoise, Espagnole, Défense sicilienne, Caro-Kann, etc.
Les ouvertures possèdent toutes leurs avantages et leurs inconvénients, mais certaines sont reconnues meilleures. Il en existe un grand nombre et leurs études (à un stade lointain dans les encyclopédies, pour les meilleures) sont en perpétuelles évolutions.
Il n’est pas nécessaire de les apprendre toutes, évidemment, mais seulement les principales au départ, pour se repérer et ne pas risquer de tomber dans un piège qui exclurait toute chance dans le reste de la partie, et parce que les bonnes ouvertures permettent de clarifier et d’appliquer les idées générales qui sont présentes partout.
En appliquant les règles suivantes :
Développer rapidement un maximum de pièces :
Partir du principe que normalement, on a besoin « de tout le monde », dans une partie d’échecs, et le plus vite possible. Les plus mobiles, les plus « légers » et rapides sont les premiers à arriver et à attaquer, ou du moins à contrôler et à préparer le terrain.
Maîtriser le centre car les Rois sont vulnérables dans leur position d’origine et les pièces placées au centre sont beaucoup plus puissantes et actives,
Se préoccuper de la sécurité du roi :
C’est une préoccupation permanente. On ne peut pas jouer sans roi, et on peut difficilement opérer librement si son roi est une cible permanente de quelques pièces ennemies qui obligeraient à le protéger avec toute son armée, rendant toute attaque suicidaire, ni avec un roi exposé au centre.
Ainsi, on prépare souvent le roque, et mis à part des cas qui se justifient très bien, on roque souvent assez tôt dans la partie, et en tout cas, on se réserve absolument un endroit serein pour le monarque,
Généralement, sortir les Cavaliers avant les Fous, je dis bien généralement.
Ne pas sortir sa Dame trop tôt. pour ne pas perdre de temps à la protéger,
– lier les pièces de façon qu’elles soient toutes protégées,
– éviter les doublements de pions dans les prises,
– éviter les pions isolés ou qui avancent trop vite.
Les ouvertures sont utilisées en fonction des idées stratégiques qu’elles contiennent et de critères personnels.
Elles sont classées en 5 groupes :
– les jeux ouverts : 1.e4 e5 (voir le diagramme )
– les jeux semi-ouverts : 1.e4 et autre que e5
– les jeux fermés : 1.d4 d5 (voir le diagramme )
– les jeux semi-fermés : 1.d4 et autre que d5
– les jeux de flanc : 1. autre que e4 et autre que d4.
Pour une ouverture, qui prend souvent son nom tès tôt dans la partie, il existe ce qu’on appelle des « variantes », qui correspondent à d’autres tournants pris après la variante principale.