Légendes

Légendes

Les origines de son invention
Tournois prestigieux
Parties d’anthologie

Légende grecque
Légende latine
Le mythe du brahmane Sissa

D’après Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Légendes du jeu d’échecs

Le jeu d’échecs est un jeu si ancien qu’il est difficile de savoir précisément comment il a été inventé, puis transmis entre les hommes, et a ensuite traversé les époques et les civilisations.

Des légendes circulent, aujourd’hui encore, nous racontant ses origines et sa création. Comme toutes les légendes, il est difficile de savoir si elles disent vrai, et si elles ont toutes réellement existé.

Vous voici ici contées les principales légendes à propos de la naissance et l’apparition du jeu d’échecs.

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Légende grecque

Une autre légende place l’invention du jeu durant la Guerre de Troie. C’est Palamède, l’un des héros grecs, qui aurait inventé le jeu pour remonter le moral des troupes, durant le siège de Troie, ainsi que d’autres jeux. Les Grecs lui attribuaient l’invention de plusieurs lettres de leur alphabet, de la monnaie, des dés, des osselets et du jeu d’échecs.

Cette légende est à l’origine du nom de la première revue échiquéenne, Le Palamède. Elle serait née d’une traduction (erronée) du mot grec « petteia », un terme désignant un jeu de plateau différent des échecs, ancêtre plus probable du Tablut ou « Jeu des cinq lignes », parfois traduit à tort par « dames », ou « échecs ».

Légende latine

Selon une autre légende, inventée par le poète anglais William Jones en 1763 dans un poème en latin, Euphron (frère de Vénus et dieu des sports) aurait créé les échecs pour aider Mars à séduire la belle Caïssa. La nymphe est aussi vue, parfois, comme déesse des échecs.

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Le mythe de Sissa

La légende la plus célèbre sur l’origine du jeu d’échecs raconte l’histoire du roi Belkib (Indes, 3000 ans avant notre ère), qui cherchait à tout prix à tromper son ennui. Il promit donc une récompense exceptionnelle à qui lui proposerait une distraction qui le satisferait. Lorsque le sage Sissa, fils du Brahmine Dahir, lui présenta le jeu d’échecs, le souverain, enthousiaste, demanda à Sissa ce que celui-ci souhaitait en échange de ce cadeau extraordinaire. Humblement, Sissa demanda au prince de déposer un grain de riz sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite pour remplir l’échiquier en doublant la quantité de grain à chaque case. Le prince accorda immédiatement cette récompense en apparence modeste, mais son conseiller lui expliqua qu’il venait de signer la mort du royaume car les récoltes de l’année ne suffiraient à s’acquitter du prix du jeu. En effet, rien que sur la dernière case de l’échiquier, il faudrait déposer 2 puissance 64 graines, soit plus de neuf milliards de milliards de grains (9 223 372 036 854 775 808 grains précisément), et y ajouter le total des grains déposés sur les cases précédentes, ce qui fait un total de 18 446 744 073 709 551 615 grains, soit des millions de tonnes de riz décortiqué.

Des variantes de cette légende existent, l’une suggérant que le roi accepta à condition que le sage compte les graines lui-même, une autre affirmant que Sissa eut la tête tranchée pour une telle effronterie. Certaines versions disent que Sissa ne demanda rien en échange mais que le roi insistant, Sissa aurait alors décidé de se moquer du roi en lui demandant une récompense qu’il ne pourrait donner.

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