Leçon n°4 : la notation

LA NOTATION

Dans toutes les compétitions en dehors des parties semirapides, rapides ou blitz, le règlement oblige les joueurs à noter leur partie.

De même, la lecture de livres ou revues spécialisées nécessite la compréhension de la notation dite algébrique, abrégée ou non.

Comme nous l’avons vu dans la première leçon, chaque case de l’échiquier est repérée grâce à l’intersection de la colonne et de la rangée, par exemple la case qui se trouve à l’intersection de la colonne b et de la rangée 3 est appelée b3. Dans la notation algébrique complète, on indique la position de départ suivi de la position d’arrivée de la pièce jouée, alors que dans la notation algébrique abrégée, on ne note que la position finale de la pièce. Si 2 pièces peuvent aller à la même case, on indique soit la colonne, soit la rangée de départ avec son initiale.

T pour les Tours, F pour les Fous, C pour les Cavaliers, D pour la Dame et R pour le Roi.

Exemple de notation :

1 .e4 e5 Au 1er coup des blancs le pion e2 va en e4 alors que celui des noirs va de e7 en e5 pour le bloquer.
2. d4 exd4 Au 2e coup, les blancs jouent le pion de d2 vers d4, et le pion noir en e5 prend
le pion blanc en d4.
3. Dxd4 Cc6 Au 3e coup la Dame blanche prend le pion noir en d4 et les noirs sortent leur Cavalier pour la menacer.

25.C1c3 Au 25e coup, la position des pièces blanches indique un Cavalier blanc en el, et l’autre en e2. Les 2 pièces peuvent aller en c3. Pour lever l’ambiguïté, le chiffre 1 suit l’initiale du cavalier ; c’est donc le cavalier en bl qui ira en c3 (voir le diagramme).

Principaux signes conventionnels utilisés et reconnus par la FIDE (Fédération internationale des Echecs) :

0-0 : petit roque
0-0-0 : grand roque
x : prise
! : coup fort
+ : échec
!! : coup très fort
# : échec et mat
? : coup faible
e.p. : prise «en passant »
?? : coup très faible
(=) : offre de nullité