Échecs et informatique
Programmes d’échecs

Programme Open Source XBoard sous Linux
Les échecs ont constitué l’un des premiers défis en matière d’intelligence artificielle G 24.
Le premier championnat du monde d’échecs des ordinateurs se déroula en 1974. Il fut remporté par le programme soviétique Kaissa.
En 1995, IBM n’hésite pas à investir dans le projet Deep Blue, dont la seconde mouture, en 1997, sera la première machine à battre un champion du monde dans des conditions normales de jeu (à cette époque, les ordinateurs étaient déjà redoutables en partie rapide). Kasparov contestera néanmoins la valeur de cette victoire en soulignant que, contrairement aux conditions d’un match de championnat du monde contre un humain, il n’avait pas eu accès aux parties disputées par l’ordinateur auparavant pour sa préparation (la réciproque étant fausse). Il relève de plus qu’une intervention humaine a été nécessaire en cours de match afin que la machine ne reproduise pas certaines erreurs des premières parties. Kasparov exigea une revanche qui lui fut refusée par IBM. Depuis, les affrontements entre les meilleurs joueurs mondiaux et les machines (Kasparov contre Deep Junior, Kramnik contre Deep Fritz, Kasparov contre X3D Fritz) ont pris le relais d’un championnat du monde défaillant dans les médias. On peut remarquer à ce sujet que, contrairement à Deep Blue, les logiciels opposés aux humains sont des programmes commerciaux tournant sur des micro-ordinateurs standard (alors que Deep Blue fonctionnait sur une machine plus puissante).
Depuis la victoire de Deep Blue, le statut des échecs en tant que défi informatique s’est amoindri, et l’attention des programmeurs s’est reportée sur le go. En effet, dans ce cas, la puissance de calcul qui fait la force des machines joue un rôle moins important face à la stratégie et la capacité d’évaluation d’une position, plus complexes à modéliser.
Pourtant l’exception Hydra a refait parler des superordinateurs dédiés au jeu d’échecs en juin 2005, en battant le grand maître international et 7e mondial Michael Adams, sur un score sans appel de 5,5 points contre 0,5.
En décembre 2006, le champion du monde Kramnik s’est fait battre par le nouveau logiciel Deep fritz 2006 4 à 2 (2 défaites, 4 nulles).
Programmes de résolution de problèmes
De nombreux programmes ont également vu le jour pour vérifier la correction d’un problème d’échecs. Lorsqu’un problème a été vérifié par ordinateur, cela est mentionné sur le diagramme par le symbole « C+ ».