Bon fou / Mauvais fou

Le bon fou

Dans le vocabulaire échiquéen, un fou est dit « bon », s’il est de la couleur opposée à la plupart de ses pions, notamment ses pions centraux.

De sorte qu’il peut évoluer à sa guise, dans sa structure, et agir en direction du camp adverse de manière efficace.

Mais attention au vocabulaire, un « bon fou » peut se révéler moins utile qu’un « mauvais fou », comme nous le verrons.

Car si le fou est libre de se faufiler dans son camp, l’adversaire peut très bien avoir structuré ses pions pour rendre son action inefficace.

De plus, un « mauvais fou » peut il est vrai avoir très peu d’influence un temps, mais après l’avancée des pions qui le limitent, il peut se révéler largement aussi bon qu’un autre.

Dans le vocabulaire courant, ce que nous appellerions réellement « Bon fou » serait très certainement, en réalité, un « Fou actif ».

Disons qu’on a employé ce nom pour désigner ce genre de fous, car dans la plupart des cas, un « bon fou » est aussi un fou assez actif.

Le mauvais fou

Un fou est dit « mauvais », dans le vocabulaire échiquéen, s’il est de la même couleur que la plupart de ses pions, notamment ses pions centraux.

De sorte qu’il est limité dans son déplacement, et n’agit pas efficacement en direction du camp adverse, s’il est situé derrière eux.

Mais attention au vocabulaire, un « mauvais fou » peut se révéler plus utile qu’un « bon fou », comme nous le verrons dans certains cas.

Car si le mauvais fou n’est libre de se faufiler comme il le souhaite, placé devant ses pions, il peut parfois contrôler des diagonales très importantes, plus qu’un « bon fou » évoluant dans le vide, par exemple.

De plus, un « mauvais fou » peut il est vrai avoir très peu d’influence un temps, mais après l’avancée des pions qui le limitent, il peut se révéler largement aussi bon qu’un autre.

Dans le vocabulaire courant, ce que nous appellerions réellement « Mauvais fou » serait très certainement, en réalité, un « Fou passif ».

Disons qu’on a employé ce nom pour désigner ce genre de fous, car dans la plupart des cas, un « mauvais fou » n’est pas un fou très actif.