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Mater un roi seul

Mater un roi seul est la dernière étape, celle qui permet de conclure la partie une fois qu’on a capturé tous les pions de l’adversaire. Mettre en échec et mat un tel roi s’avère :

La difficulté selon les cas :

Excessivement simple avec deux tours, une tour et une dame, ou deux dames :
– Mat de l’escalier

Très simple, avec une tour ou une dame seule :
– Mat avec une Dame
– Mat avec une Tour

Difficile, voire très difficile, avec un fou et un cavalier :
– Mat avec fou et cavalier (classé très difficile)

Faisable, avec deux fous :
– Mat avec deux fous (classé difficile)

Totalement impossible, avec une seule pièce mineure :
– Mats impossibles

Fréquences

Les finales où l’on arrive avec une tour face au roi seul sont relativement fréquentes, de même que les finales avec une dame de plus, un pion arrivant à promotion pouvant se transformer en dame.

Les finales avec deux pièces mineures (deux fous, un fou et un cavalier, ou deux cavaliers) sont rares, et pour cette raison, il n’est pas absolument obligatoire de les connaître, sauf à un bon niveau.

Lorsque la marge de manoeuvre est grande, et qu’on peut faire plusieurs promotions, on utilise basiquement le mat de l’escalier.

Seul danger

Bien sûr, le seul danger, lorsque le roi adverse est seul, est le pat. Il est surtout présent en présence de Dame(s).

En ce sens, le mat avec la dame s’avère un peu plus risqué que celui avec la tour, même s’il est plus rapide.

Pour éviter toutes les mauvaises surprises (éviter le pat), on vérifie que le roi adverse dispose d’une case de libre à chaque coup.

Il est également dommage de laisser échapper un demi-point en cas de non connaissance d’une de ces méthodes. Si un joueur ne sait pas mater en finale, la règle des 50 coups s’applique. C’est à dire qu’après 50 coups des noirs et 50 coups des blancs, la partie sera déclarée partie nulle.

Intérêt de s’approprier ces méthodes

Ces techniques toutes simples, indispensables à connaître, sont très faciles à mettre en oeuvre, en particulier le mat de l’escalier, le mat avec une dame, et le mat avec une tour.

Car tant qu’il n’abandonne pas, l’adversaire a le droit de continuer la partie, et celle-ci ne s’arrêtera qu’avec l’adjonction d’un mat final.